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[Ma première expo]

Depuis le 31 janvier 2017, L’Artothèque travaille en collaboration avec l’École Saint-Enfant-Jésus de Montréal sur un projet d’éducation artistique et culturelle. Ce dernier a pour but de faire découvrir aux élèves de 3e année un lieu culturel montréalais et de leur faire vivre plusieurs activités enrichissantes. Certaines de ces activités ont permis l’appréciation d’œuvres d’art contemporain alors que d’autres ont permis la réalisation d’images personnelles faites en classe, sous la supervision de Nadine Legendre, enseignante spécialiste en art plastique.

Une quarantaine d’enfants sont ainsi venus à L’Artothèque pour explorer sa collection. À partir des œuvres découvertes, les enfants ont pu explorer certains éléments plastiques et s’en servir de modèle pour la création de leur propre œuvre d’art. Ces artistes en herbe montreront leur tableau durant une exposition éphémère ouverte à tous le 6 avril 2017de 17 h à 19 h.

Afin de partager cette expérience touchante et enrichissante, un court documentaire sur les différents processus d’appréciation et de création sera diffusé sur la plateforme numérique de La Fabrique culturelle quelques jours après l’exposition.

L’École Saint-Enfant-Jésus accueille 359 enfants d’âge préscolaire et primaire. De cette population, environ le tiers vit avec une déficience auditive ou visuelle. L’Artothèque est fière de participer à ce projet éducatif qui rencontre sa mission de favoriser la compréhension des arts visuels auprès du public. Par ces actions, l’équipe de L’Artothèque souhaite sensibiliser les jeunes enfants aux bienfaits de l’art et de la création et proposer d’autres projets éducatifs similaires dans le futur. 

L’Artothèque remercie Une école montréalaise pour tous ainsi que Christine Couchouron, enseignante de 3e année à l’École Saint-Enfant-Jésus pour leur soutien dans ce projet. 

 

Les enfants ont installé les toiles qu’ils ont choisies à L’Artothèque et commencent le processus de création de leur propre toile.

 

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[Juxtaperspective]

Découvrez les artistes de l’exposition Juxtaperspective présentée à L’Artothèque. 

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Florence Yee

Florence Yee, artiste basée à Montréal, étudie les Beaux-Arts à l’Université Concordia. Elle s’intéresse à l’hyperréalisme, aux politiques identitaires et à l’histoire de l’art dans une perspective postcoloniale.

Elle vient de terminer une longue résidence à l’École d’Art d’Ottawa qui marque le début de sa carrière nationale. 

Constantinos Giannoussis

Artiste montréalais, Constantinous Giannoussis est diplômé en art visuel du Collège Dawson, il étudie actuellement les Beaux-Arts à l’Université Concordia. Il puise son inspiration dans son environnement et dans sa vie quotidienne, ses œuvres se concentrent majoritairement sur le sujet du «confort». Grâce à un style figuratif, il propose au public des narrations visuelles qui interprètent les zones de conforts, autant psychologiques que pratiques.

Caroline Gagné

Diplômée en arts visuels du CÉGEP Lionel Groux, cette artiste est actuellement en train de compléter un Baccalauréat en Science de l’architecture à l’Université de Montréal. Comme Constantinous Giannoussis, Caroline s’inspire de son quotidien et des éléments qui le composent pour que le public, en regardant ses œuvres, puisse se questionner sur notre manière de vivre.

"Bleu Paradisiaque". 2015 Caroline Gagné. 60" x 48" Acrylique sur toile
« Bleu Paradisiaque ». 2015 Caroline Gagné.
60″ x 48″
Acrylique sur toile
Daniel Gutiérrez Galicia

Né à Mexico le 10 décembre 1993, Daniel est un artiste peintre. Dès son jeune âge, Daniel Galicia a montré un grand intérêt pour l’art, non seulement plastique, mais aussi pour les arts de la scène. À l’âge de 14 ans, il quitte son pays d’origine pour venir s’installer au Québec.

Son travail exprime la beauté du mélange des trois cultures: Mexicaine, Canadienne et Québécoise. Dans ses œuvres, il touche souvent les thèmes de l’identité, la sexualité, le genre, l’immigration et la dualité qui existe entre le réel et le non-visible . Il décrit son art comme la rencontre entre la nature humaine et les mémoires oubliées, que l’on retrouve dans ses scènes dramatiques. Il utilise souvent l’autoportrait comme outil de travail, car Daniel croit qu’il doit se connaître pour arriver à comprendre le monde qui l’entoure. 

Daniel Galicia Fugitiva Lucidez Huile sur toile 36" x 24" 2016 $700
« Fugitiva Lucidez ». 2016.  Daniel Galicia
36″ x 24″
Huile sur toile

[Médiation]

Le samedi 12 novembre a eu lieu une activité de médiation culturelle animée par Ghyslaine Dubois. Les artistes étaient présents pour montrer leurs esquisses et parler de leur processus de création

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[Atelier d’impression sur tissus]

Le 17 septembre aura lieu à L’Artothèque un atelier d’impression sur tissus à partir de détails visuels tirés de trois oeuvres exposées lors l’exposition « Imprimé d’idées ».

L’artiste Aygerim Syzdykova animera cet atelier de 2 h 30 durant lequel vous apprendrez les bases de la linogravure. À la fin, vous repartirez avec un sac sur lequel vous aurez imprimé autant de motifs que vous le souhaitez !

La linogravure

La linogravure est une technique de gravure en taille d’épargne, c’est-à-dire que les parties creusées ne sont pas destinées à être imprimées, on dit alors que l’on « épargne le dessin ».

À l’aide de gouges (petits ciseaux dont le bout est concave), l’artiste creuse une feuille de linoléum avant d’y apposer une encre grâce à un rouleau pour l’impression du dessin.

Le linoléum est composé « d’un mélange de poudre de liège, d’huile de lin, de gomme et de résine, l’ensemble étant comprimé sur une toile de jute ».

Des motifs tirés de trois œuvres de l’exposition

Les motifs sont tirés des œuvres de James Guitet, John Kenneth Esler et Louise Julien. Vous pourrez utiliser autant de motifs sur votre sac que vous le souhaitez

Dans les coulisses de la préparation de l’atelier

Grâce aux photos de l’artiste Aygerim, nous vous proposons de plonger au cœur du processus de création des motifs utilisés pour l’impression lors de votre atelier!

Les motifs sont prêts et nous avons acheté ce matin les premières fournitures pour l’atelier. Vous allez donc utiliser des sacs 100 % coton sur lesquels vous imprimerez vos motifs grâce à de l’encre de sérigraphie