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Appel à projet 2023 : Dossier d’artistes pour Résidence « Recherche et commissariat »

L’Artothèque souhaite inviter deux artistes en art visuel pour un programme de résidences de recherche et de commissariat au sein de sa collection d’arts graphiques. À l’issu de ces résidences, les artistes réaliseront chacun.e une exposition en tant qu’artiste-commissaire durant laquelle ils.elles présenteront une sélection d’œuvres de leur production artistique en dialogue avec quelques oeuvres de la collection du fonds d’arts graphiques de l’organisme.

Les artistes intéressés.es doivent soumettre un dossier comprenant un portfolio de leur travail artistique actuel, leur CV et leur démarche artistique à l’adresse suivante avant le 22 décembre: info@artotheque.ca.

Le projet s’adresse aux artistes dont l’intérêt et/ou la pratique artistique actuelle est en lien avec les arts graphiques et/ou le commissariat d’exposition.

Les résidences seront d’une durée de deux semaines, du mardi ou vendredi de 10h à 17h. Les artistes auront accès au fonds d’arts graphiques de la collection permanente et seront accompagnés.es dans leur recherche par la technicienne en muséologie et la directrice de l’organisme. La 1ère résidence sera effectuée vers la fin janvier 2023, pour une exposition d’une durée de 2 mois en Mars-Mai 2023. La 2ème se déroulera vers la fin août 2023 pour une exposition d’une durée de 2 mois en Octobre-Novembre 2023.

Le projet est conditionnel à l’obtention d’une subvention d’aide aux projets, afin de pouvoir rémunérer les artistes résidents.es pour leur recherche sous forme de cachet, et d’allouer un budget de production et de réalisation d’exposition à chacun d’entre eux.elles.

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Appel de dossiers 2022

Comment déposer un dossier pour consignation d’œuvres d’art ?

Nous enrichissons notre collection d’œuvres d’art en consignation, une fois par année. Vous trouverez ici la marche à suivre pour déposer votre dossier et devenir artiste membre de L’Artothèque.

DATE BUTOIR D’ENVOI DES DOSSIERS : 7 NOVEMBRE 2022

Modalités d’inscription

Les artistes qui désirent déposer des œuvres en consignation à L’Artothèque doivent soumettre un dossier lors de notre appel de dossiers ayant lieu une à deux fois par année.

Cet appel est destiné aux artistes professionnels [i] résidents au Québec et au Canada, qu’ils soient émergents ou établis, ayant acquis une formation de base et possédant une compétence reconnue par leurs pairs.

Les médiums acceptés sont les suivants : peinture, estampe, photographie, dessin et techniques mixtes.

Un comité de sélection formé de pairs issus de différents milieux a lieu une à deux fois par an. Il prend les décisions en fonction de critères bien définis tels que la pertinence de l’œuvre eu égard à la demande de notre clientèle, ses caractéristiques physiques (fragilité, poids et dimensions), sa qualité, son intérêt et sa valeur esthétique, sa cohérence vis-à-vis de notre collection et son caractère original et unique. La démarche et le parcours professionnel de l’artiste sont également considérés.

Ces critères sont établis pour faciliter la sélection et tiennent compte des objectifs de la politique de gestion des collections de L’Artothèque. Les décisions du comité de sélection sont sans appel et seront communiquées à tous les artistes dans la semaine qui suit le comité.

 

Le dossier d’artiste doit contenir :

Tous les documents suivants doivent être rassemblés dans un seul document PDF dont le titre est votre nom.

  1. Un curriculum vitae à jour (2 pages maximum, incluant vos coordonnées complètes)
  2. Un texte décrivant la démarche artistique (300 mots maximum)
  3. Les visuels d’œuvres (jusqu’à 4 œuvres maximum) suivis de leur fiche technique (titre, année, dimensions en cm, techniques, supports et prix). 

À NOTER : Les œuvres doivent être récentes (réalisées dans les 5 dernières années) et ne doivent pas dépasser les 48 po ou 122 cm de hauteur.

Les dossiers doivent être acheminés par voie électronique à info@artotheque.ca.

Les dossiers incomplets ne seront pas pris en considération !

 

Politique de dépôt

Les œuvres choisies par le comité de sélection doivent être disponibles pour la location et la vente.

Nos politiques prévoient un dépôt en consignation d’une année au minimum. Par contre, à des fins d’expositions ou pour toute autre raison valable, un artiste peut retirer une ou plusieurs œuvres non louées avec au moins trois jours d’avis. Quant aux œuvres louées, l’artiste doit attendre la fin de la période de location avant de reprendre ses œuvres.

Il y a redevance aux artistes seulement quand une œuvre est louée ou vendue.

Nous considérons uniquement les œuvres multiples à tirage limité. Chaque tirage doit être numéroté et identifié selon le Code d’éthique de l’estampe originale (Conseil québécois de l’estampe, 2000). Pour des raisons techniques propres à notre mission de location, les oeuvres d’une très grande fragilité ainsi que les oeuvres papiers doivent être encadrées ou encollées pour être acceptées. 

Aucun frais d’étude de dossier ni d’adhésion ni aucune cotisation annuelle ne sont exigés aux artistes qui deviennent membres de L’Artothèque.

L’Artothèque se réserve le droit de refuser les œuvres si, une fois sur place, elles présentent des détériorations ou des problèmes techniques ou si elles ne correspondent pas aux informations données lors de la soumission du dossier. Les œuvres choisies sont déposées en consignation à L’Artothèque après signature d’un contrat de consignation. Il est de la responsabilité des artistes concernés de venir déposer les œuvres dans nos locaux.

 

Les avantages aux artistes membres de L’Artothèque

Les artistes membres de L’Artothèque sont les artistes qui ont, au moins, une œuvre en consignation dans la bibliothèque d’œuvres d’art.

Tous ces membres partagent les droits et avantages suivants :

  • Versement d’une quote-part aux artistes pour la location de leurs œuvres d’art
  • Possibilité de participer aux expositions collectives et virtuelles conceptualisées et montées par L’Artothèque à partir des œuvres de la collection.
  • Rabais de 10 % sur la location de l’espace galerie pour des expositions : voir tous les détails ici!

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez nous contacter à info@artotheque.ca ou au 514 278-8181.

 

[i] L’Artothèque invite les membres des minorités visibles, des minorités ethniques et les autochtones à présenter leur candidature, ainsi que les artistes étrangers résidant au Québec ou au Canada.

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Appel de candidatures

Vous souhaitez participer à l’épanouissement d’une fondation dédiée aux arts visuels?

Joignez-vous au Conseil d’administration de L’Artothèque!

  • Description de l’organisme :
    Dédiée aux arts visuels depuis 1995, L’Artothèque est une bibliothèque de plus de 3000 oeuvres d’art qui offre en location des oeuvres originales à des prix abordables aux particuliers, entreprises, institutions et sociétés de productions audiovisuelles. Ses missions sont de soutenir la création et les artistes du Québec et du Canada, proposer une alternative innovante à la diffusion des oeuvres d’art et favoriser la compréhension des arts visuels auprès du public.
  • Profil recherché :
    Vous avez du temps et des compétences dans les domaines suivants : droit, gestion des ressources humaines, publicité, marketing, médias sociaux, communication, comptabilité ou tout autre domaine en lien avec la gestion d’un OBNL, nous serons très heureux de vous compter parmi nous.
  • Date limite pour soumettre une candidature :
    Les personnes intéressées sont priées de soumettre leur candidature avant le 15 octobre 2019,
  • Documents à soumettre :
    Un curriculum vitae et une lettre d’intention, par courriel à l’adresse info@artotheque.ca. SVP Inscrire «Candidature Conseil d’administration» dans l’objet du message.

Seules les personnes retenues seront contactées.
Le processus de sélection favorise l’équité et la diversité.

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[Texte ta démarche artistique]

[L’Artothèque a besoin de vous]

L’Artothèque est fière de faire partie du projet « Aller-retour » et compte sur votre soutien!

Le projet « Aller-retour » cherche à soutenir les activités et projets à but non lucratifs dans la circonscription de Gouin. Le but du projet est ici de redonner aux citoyennes et citoyens un certain contrôle sur l’octroi de cet argent en mettant en place un budget participatif.

Comment nous soutenir?

1. Lire notre projet [Texte ta démarche artistique]!

Ci-dessous et dès lundi, le site https://aller-retour.org/je-vous-appuie sera mis à jour et dévoilera les différents projets sélectionnés.

2. Venir voter pour nous!
Le vote aura lieu le 4 décembre au sous-sol de l’église St-Marc au 6415 1re Avenue de 18h à 20h ainsi que le 5 décembre au bureau de circonscription (1453 Beaubien E, suite 201).

Les citoyens votent et échelonnent les 22 projets, dans leur ordre de préférence.

[Texte ta démarche artistique]

Description de l’atelier

La connaissance des arts visuels auprès de la collectivité compte parmi les missions de L’Artothèque (ex. exposition sur le parcours M, en collaboration avec la Promenade Masson et le Regroupement Arts et Culture — Rosemont Petite-Patrie). Fort de son rayonnement auprès du jeune public (ex. collaboration avec l’École Saint-Enfant-Jésus de Montréal : http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/9649/quand-des-enfants-sedevoilent- artistes-peintres), L’Artothèque vise maintenant le public adolescent.

En collaboration avec le Regroupement des maisons des jeunes du Québec, L’Artothèque désire contribuer au développement des adolescents en leur permettant de s’engager dans un projet d’activité artistique et culturelle. À cet effet, notre projet vise l’expérimentation d’une forme particulière de création : l’écriture d’un texte de démarche artistique, de style libre qui explique les motivations du créateur ainsi que les thèmes de sa recherche.

L’Artothèque propose un atelier d’écriture d’une démarche artistique par la voie de la technique de l’estampe ou du collage sous le thème « souvenirs d’enfance » pour des adolescents fréquentant une maison des jeunes de Montréal. L’activité sera supervisée par des professionnels qualifiés et se déroulera à L’Artothèque.

Pour y parvenir, l’adolescent sera invité à choisir une œuvre de son choix dans la bibliothèque. Cette dernière qui devra refléter un souvenir d’enfance servira d’inspiration pour la création d’une œuvre d’art visuel. Deux techniques seront alors proposées, soit l’estampe ou le collage, techniques d’apprentissage et d’utilisation simples. À partir de cette réalisation, le participant sera ensuite invité à conscientiser son processus de création, ce qui lui permettra de rédiger un texte de démarche artistique.

Il s’agira d’un projet d’une durée de 7 heures étalées sur trois après-midi, qui s’articulera en trois étapes que voici :

1. Choisir une œuvre qui évoque un « souvenir d’enfance » parmi celles offertes dans la bibliothèque de L’Artothèque
2. Se déplacer dans la salle d’exposition afin de créer leur propre œuvre (estampe ou collage)
3. Rédiger le texte de leur démarche artistique

Animatrices des ateliers:

● Thi-My Truong, Chargée de la consignation et de la programmation à L’Artothèque
● Annie Mathieu, Médiatrice culturelle à L’Artothèque
● Élisabeth Dupond, Artiste (Atelier Graff) et formatrice en milieu scolaire

Objectifs spécifiques

  1. Développer ses connaissances et sa sensibilité aux arts visuels
    2. Utiliser une technique propre aux arts visuels : l’estampe ou le collage
    3. Expérimenter la rédaction d’un texte de démarche artistique

 

Evénement FB: http://bit.ly/2BjyOnS 

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[Poupées de voyage]

Nous avons invité l’artiste Sylvie Fusade et la poétesse Estelle Cambe à participer à l’exposition « L’art à l’état brut », lors d’une résidence d’été à L’Artothèque. En effet, à partir du projet artistique Poupées de voyage, sur lequel les deux amies travaillent présentement, elles vont créer leurs dernières poupées, en s’inspirant des œuvres de la collection et celles du CRDITED – Atelier Pie IX.

En 2015, Sylvie est partie en voyage pendant six mois dans les Antilles, en Europe puis en Amérique du Sud. Au cours du voyage, elle collecte des objets, des morceaux de fer ou de plastiques colorés, de la ficelle, des bouts de bois, des plumes, du tissu, des noix, des écorces. Elle les nettoie, les assemble et crée de mystérieux et joyeux fétiches ou poupées, ornées de colliers. Elle les prend en photo et les met en ligne sur un album confidentiel, partagé avec Estelle. Elle y joint les photos des matériaux glanés et disposés par terre.

À Montréal, Estelle les reçoit avec quelques notes sur les lieux traversés par son amie, à Saint-Barthélemy, en France, en Belgique, en Argentine, en Colombie, au Chili et en Haïti. Elle imagine un dialogue avec les poupées et leur donne vie dans des poèmes qui évoquent leur apparence, leur provenance, leur mystère et ses propres états d’âme. Au fil de l’expérimentation, Estelle fabrique des images qui s’éloignent rapidement de la simple description des objets pour nourrir un imaginaire féminin dans lequel les poupées ne sont plus les jouets stéréotypés des petites filles, mais des créatures originales invitant à explorer la représentation des femmes par elles-mêmes.

Par ailleurs, Sylvie les intègre dans sa pratique d’art-thérapeute pour aider des femmes ou des enfants défavorisés à se libérer de traumatismes et à reprendre confiance, les poupées pouvant stimuler l’imagination et jouer un rôle utile dans des actes de guérison. Estelle a l’idée de publier un album, afin d’exposer cette conversation entre des alliées substantielles.

Exposition « L’art à l’état brut » du 7 septembre au 14 octobre. Vernissage gratuit le 7 septembre de 17 h à 19 h. 

 

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[Appel aux artistes]

Dans le cadre d’un tournoi complètement déjanté le 15 août prochain de 18 h 30 à 20 h au Parc Luc-Durand, des improvisateurs de la Ligue nationale d’improvisation (LNI) affronteront des artistes peintres. À travers un match de trois manches, les artistes de la scène et visuels s’affronteront grâce à des mises en scène et des mises en images de thématiques communes. C’est à travers un endroit unique, la patinoire d’improvisation, que seront provoqués échanges et créations artistiques !

En collaboration avec la LNI, L’Artothèque recherche deux artistes en art visuel habitués à faire de la performance en direct à soumettre leur candidature afin de participer à l’événement.

Date limite : 4 août 2017

Appel aux artistes

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[Laurence Nerbonne, ambassadrice de L’Artothèque]

Laurence Nerbonne. Crédit : Marie Elaine Thibault.

Nous sommes fiers d’annoncer que l’artiste Laurence Nerbonne devient notre ambassadrice. Elle s’impliquera à ce titre dans le cadre de notre prochaine campagne de financement qui se tiendra du 15 juin au 5 août 2017.

Laurence Nerbonne est une artiste multidisciplinaire. Auteure, compositrice et interprète, elle sort en 2016 son premier album solo electro-pop «XO» qui lui a valu, entre autres, le prix Juno de l’album francophone de l’année en 2017! Laurence est aussi connue dans le milieu de l’art visuel pour ses talents d’artiste peintre. Artiste autodidacte, elle s’inspire de modèles qu’elle photographie pour peindre ensuite des portraits de grandes dimensions.

Campagne de financement

À L’Artothèque nous croyons fermement que l’art développe la créativité des enfants et leur esprit critique. C’est pourquoi nous voulons élaborer des projets éducatifs qui permettront aux enfants des écoles montréalaises et de tous les milieux sociaux d’avoir un premier accès à l’art.

À partir du 15 juin, nous lancerons notre campagne de financement qui a pour objectif de récolter 5000 $. Cette somme servira à créer des outils destinés aux professeurs et à accompagner les enfants dans différentes activités mises en place à L’Artothèque. Ces outils pédagogiques seront élaborés avec l’aide de professionnels du milieu, afin qu’ils puissent être intégrés au programme d’éducation.

 

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À vos agendas!

Sortez vos agendas, car de nombreuses activités vont avoir lieu à L’Artothèque !

Aujourd’hui, samedi 25 mars à 14 h, nous avons la visite des diplômés de SéminArts. Ce programme éducatif sous forme de rencontres propices aux échanges permet aux participants de rencontrer plusieurs acteurs du monde de l’art. Lors de cette rencontre, nous aurons le plaisir de faire découvrir aux participants notre exposition « L’instabilité du réel » ainsi que notre artothèque. Pour en savoir plus sur ce programme, visitez le site internet du MAC.

Photo prise sur la page internet du programme SéminArts.

Du 29 mars au 1er avril, l’artiste Olicorno présente son exposition « Bones #2 ». On vous promet des œuvres gigantesques et colorées ! Pour la première fois, des tableaux sont mis en contextes d’installations artistiques : cinq toiles sont mises en scène en interrelations avec des sculptures et objets symboliques pour les compléter. Le vernissage est le 30 mars de 17 h à 20 h! Vous pouvez visiter le site internet de l’artiste Olicorno pour découvrir cet artiste hors du commun! 

Le 6 avril de 17 h à 19 h, venez découvrir la première exposition des élèves de 3e année de l’École Saint-Enfants-Jésus de Montréal! À partir des œuvres découvertes à L’Artothèque, les élèves ont pu créer leur propre œuvre d’art. Cette exposition est ouverte à tous, profitez-en pour venir en famille

Du 13 avril au 27 mai 2017, l’exposition « Reflets du Nunavik » vous propose une immersion passionnante dans la culture inuite au travers d’œuvres d’art et d’artefacts archéologiques récoltés par Laurent Bisbrouck, infirmier clinicien ayant vécu pendant 30 ans au Nunavik. Le vernissage est le 13 avril de 17 h à 19 h.

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[L’instabilité du réel]

Du 23 février au 25 mars, L’Artothèque présente en collaboration avec la compagnie de création La Grande Chasse l’exposition «L’instabilité du réel» dédiée au mouvement artistique de l’art optique.

Qu’est-ce que l’art optique?

L’art optique ou l’op art est un mouvement artistique apparu dans les années 50. Les œuvres jouent avec la perception visuelle de l’observateur afin de créer des illusions d’optique.

«C’est la perception déformée de la réalité, de la forme, de la couleur, des dimensions ou du mouvement des objets. L’œil perçoit une image, qui est ensuite analysée par le cerveau. Le cerveau cherche à mettre du sens, mais si les informations sont contradictoires, il ne parvient pas à les interpréter.

À un moment donné, le cerveau face à toutes ces informations ambiguës, sature et se fatigue. Par conséquent, il amplifie les contrastes, les contours, les couleurs, les perspectives, les reliefs, les mouvements.» (Citation prise dans l’article «Victor Vasarely, grand maître de l’art optique», publiée sur le site internet de L’Express le 27 janvier 2015).

Voici une vidéo qui date de 1966 et qui traite de l’art optique dans la vie quotidienne

Les artistes exposés

L’exposition présentera des toiles de la collection permanente de L’Artothèque, dont des Vasarely, Molinari et Tousignant et mettra en lumière les œuvres des artistes ayant répondu à l’appel de dossier : Annie Briard, Emmanuel Chieze, Kamille Cyr, Michel-Pierre Lachance et Serge Lemonde!

Annie Briard

Démarche artistique 

L’expérience phénoménologique de la réalité versus l’imaginaire formule une thématique à la base de sa pratique artistique. Portant l’emphase sur la vidéo, en passant par la photographie, la sculpture et l’installation, cette artiste se questionne sur la construction des limites arbitraires entre ces deux zones.

Sa recherche est axée sur la perception visuelle et l’affect, tel qu’inspiré par la rêverie poétique ou l’émerveillement. Influencée par le surréalisme, la neuroscience et la psychologie cognitive, elle crée des œuvres qui tentent de faciliter le mouvement fluide entre la perception physique et psychique. Souvent sous forme d’installation, ses œuvres sont constituées soit d’images captées et réinterprétées ou entièrement simulées, et d’illusions visuelles immersives afin d’offrir une expérience personnelle pour son public.

Biographie 

Annie Briard est une artiste montréalaise basée à Vancouver depuis 5 ans. Sa pratique se penche sur la perception visuelle et ses idéologies en ce qui a trait au réel versus l’imagé et l’imaginaire, sous l’optique de l’image en mouvement.

Ses œuvres font l’objet d’expositions individuelles et de groupe à travers le Canada et internationalement, incluant des galeries et festivals à Paris, New York, Rio, Madrid, Basel et Beijing. Elle a participé à des résidences au Centre Banff, à White Rabbit (Halifax) et au World Event Young Artists en Angleterre, ainsi que des événements tels qu’Art Souterrain (2009-2012) et Capture Photography Festival, Vancouver (2015, 2017). Ses expositions individuelles récentes sont présentées à Back Gallery Project, Black & Yellow et le centre d’art médiatique VIVO à Vancouver ; au Centre 3 à Hamilton ; La maison des artistes à Winnipeg, et la galerie Joyce Yahouda à Montréal. Briard est récipiendaire de bourses de projets du British Columbia Art Council et du Conseil des Arts du Canada. Cette année, son exposition « Vision Trouble » s’est mérité la couverture de la revue Liaison.

Sa pratique s’articule d’autant plus par son travail en enseignement et en gérance d’organismes culturels. Elle détient un BFA de l’Université Concordia et une maîtrise en arts médiatiques de l’Université Emily Carr. Elle est représentée par la galerie Joyce Yahouda et la Back Gallery Project.

 

Visitez son site pour en savoir plus sur son travail.


Emmanuel Chieze

Démarche artistique 

Sa démarche artistique prend sa source dans l’observation des menus détails du quotidien. Parfois, il témoigne simplement de ce qui l’entoure, en s’inspirant des paradigmes classiques de la photographie documentaire ou de la photographie de paysage. Le plus souvent, son observation du quotidien l’amène plutôt à une pratique expérimentale qui résulte en des abstractions formelles. Ces abstractions qui font souvent référence au dessin ou à la peinture de par leur apparence s’inscrivent néanmoins bel et bien dans un cadre photographique. Il se sert d’objets ou de situations concrètes pour en faire apparaître la nature abstraite sous-jacente. Emmanuel explore ses deux thèmes de prédilection, la lumière et les surfaces, en les décontextualisant par des transformations effectuées à la prise de vue ainsi que par des changements d’échelle. Sa démarche vise à montrer ce qui est au-delà de l’immédiatement accessible. Il se sert de son appareil photographique comme d’autres se serviraient d’un kaléidoscope, pour transformer des objets concrets en images plus abstraites où les textures, les couleurs et les formes sont présentes pour elles-mêmes. Avec cette méthodologie, il interroge et transforme les idées et les codes qui sous-tendent la représentation photographique conventionnelle. Son but est de transformer notre conception de la représentation. 

Biographie 

Emmanuel Chieze est un artiste basé à Montréal. Il terminera le BFA en Studio Arts de l’Université Concordia, spécialisation en photographie, en 2017. Ses intérêts artistiques résident tant dans l’observation des menus détails a priori insignifiants du quotidien que dans l’expérimentation photographique menant à des abstractions visuelles. Art Souterrain a présenté une de ses installations photographiques en 2014, et il a eu sa première exposition individuelle au Centre Boréart de Granby en 2015 suivie d’une autre au Centre Culturel Calixa-Lavallée à Montréal en 2016. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions de groupe (Galerie Espace Projet, Galerie Lilian Rodriguez, Galerie du Centre Stewart-Hall à Pointe-Claire, Artothèque de Montréal). Son travail a également été publié dans Light Journal.

Visitez son site pour en savoir plus sur son travail.


Kamille Cyr

Démarche artistique

Découlant d’une recherche formelle, la forme et la couleur deviennent les points focaux d’une exploration en constante évolution. Avec pour point de départ le ludisme et les mathématiques, les pièces créées donnent lieu à une confrontation entre objets familiers et formes géométriques. Les matières brutes et les couleurs vives marquent sculptures, installations et oeuvres picturales.

La classe moyenne, l’enfance, la routine, l’urbanisme et leurs symboliques sont les thèmes explorés par Kamille Cyr. L’influence de la société industrielle sur son milieu, le quotidien et la dualité entre le familier et les normes teintent l’essentiel de ses productions. Les arts visuels sont utilisés comme ébauche pour surpasser une description ou une analyse de la façon dont nous percevons notre vie sociale.

Visitez son site pour en savoir plus sur son travail.


Michel Pierre Lachance

Démarche artistique

Il croit que l’abstraction est une résultante de la perception et qu’elle est avant tout un mode de la pensée. Tout ce qui est vu, entendu, senti passe inévitablement par un schème intériorisé en chacun de nous. Il cherche donc, en ce qui le concerne, à en exprimer le mouvement, la transparence en s’inspirant de sa narration sous-jacente.

Pour ce faire, il développe donc son langage visuel à partir d’influences culturelles. Son intention première est de s’appuyer sur le réel en l’interprétant à partir des observations, de la recherche de signes ou de symboles en lien avec des lieux visités ou une idée. Le Maroc et l’Inde ont été ses premières sources d’inspiration. Par la suite, il a aussi fait référence à un imaginaire personnel – comme au début de ses séries – et à des peintres qu’il découvrait en même temps ou qu’il connaissait déjà, tel Molinari, David Hockney, Barnett Newman. C’est ainsi qu’il a développé un vocabulaire pour chaque série, donnant à chacune une expression du réel, une forme, un motif et une coloration, une histoire.

C’est ainsi que la ligne devient le leitmotiv de toute son oeuvre par son traitement et ses caractéristiques particulières.

Visitez son site pour en savoir plus sur son travail.


Serge Lemonde 

Biographie (courte)

Serge Lemonde est né le 5 janvier 1945 à St-Hyacinthe. ll fréquente l’École des Beaux-Arts  de Montréal de 1962 à 1966 et y côtoie notamment Serge Lemoyne, Pierre Ayot, Yvon Cozic et Gilles Boisvert.

En 1968, la Galerie Libre, à Montréal, accueille son premier solo, pour lequel la critique réserve un bon accueil. Cette même année, il représente  le Canada à la Biennale  de Barcelone. Lemonde fait  la connaissance de Pierre Riverin en 1982, une rencontre déterminante pour la suite de sa carrière; le galeriste devient son principal collectionneur et son mécène. Entre 1989 et 2014, huit expositions solos ont lieu à la  Galerie Riverin-Artlogos dans  les Cantons-de-l’Est.  En 1985, le peintre inaugure le Centre d’exposition Expression de Saint-Hyacinthe. ll y retournera en 1999 et en 2015. En 2002, le Musée du Bas-Saint-Laurent lui consacre une importante rétrospective qui circulera  dans plusieurs villes du Québec.

Au cours de sa carrière, Serge Lemonde a présenté 25 expositions solos et a participé à  32 expositions collectives au Canada et à l’international. Ses peintures font partie de collections privées, de même que de collections institutionnelles:  Musée du Bas-Saint-Laurent, Musée des beaux-arts  de Montréal,  Musée d’art contemporain  de Montréal,  Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d’art  de Joliette, Musée des beaux-arts de Sherbrooke, Université de  Sherbrooke, Collection Lavalin, Cégep de Saint-Hyacinthe. ll vit et travaille à Ste-Julie, au Québec.

Visitez son site pour en savoir plus sur son travail.

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[L’Artothèque soutient la Fondation du Dr Julien]

L’Artothèque est fière de supporter les activités de la Fondation du Dr Julien en faisant un don de 8 œuvres d’une valeur totale estimée de 10 500 $ au Garage à musique.

Par ce don d’œuvres d’art, L’Artothèque souhaite rejoindre la mission principale du Garage à musique qui est d’accompagner les jeunes enfants dans leur développement social. L’Artothèque désire que l’ajout d’œuvres dans les couloirs de cette institution apporte aux enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve l’opportunité de développer leur sens critique, leur créativité et leur curiosité face à l’art visuel.

L’Artothèque a donné des œuvres des artistes : D.Albanez, Mitzi Bidner, Gilles Pouliot, Michel Pimparé, Claude Saint-Jacques et Yvon Provost.

Voici de gauche à droite 5 des 8 œuvres données au Garage à musique :

Image tirée du site internet du Garage à musique

Crédits de gauche à droite : Michel Pimparé, « Sans titre », 1990 ; D.Albanez, « Sans titre » (1992) ; Michel Pimparé, « Oiseau du bestiaire », (1990) ; Claude Saint-Jacques, « Sans titre » (1991), Illisible « Northern River Series # 1 » (1986).

Voir le communiqué de presse