Détail de « Viento » par Zoé Boivin
En 1993, L’Artothèque voit le jour sous le nom de « Fondation des arts et des métiers d’art (FAMAQ) ». Dès le départ, la mission principale était de démocratiser les arts et de soutenir les artistes. En 1995, l’organisme choisit de s’incorporer sous le nom de « L’Artothèque de Montréal ». Cette étape marquera le début d’une période axée sur la connexion entre les citoyens et les artistes, concrétisée par le lancement de la collection d’œuvres disponible à la location par les particuliers. En 2002, un moment majeur survient avec le don d’un bâtiment par un donateur particulier, offrant à L’Artothèque un espace physique dédié à ses activités au 5720 St-André.
En 2017, l’organisme étend son rayonnement artistique en diffusant l’exposition « L’Instabilité du réel » à travers le Québec. En 2020, Sandra El Ouerghemi prend la direction de l’organisme. Cependant, l’année est marquée par des ajustements majeurs suite à la pandémie de COVID-19 qui modifie les habitudes de travail traditionnelles. Cette évolution a eu des répercussions importantes, entraînant notamment la perte de la majorité des adhérents entreprise. Ainsi, l’organisme amorce le début d’un repositionnement stratégique.
En 2021, L’Artothèque est honorée du Prix Hennessy de 10 000 $, décerné par l’artiste Francorama.
L’organisme célèbre son 30e anniversaire, en 2023. Cette même année souligne la mise en pratique de la réorientation stratégique. Cette dernière se concrétise par des modifications aux lettres patentes, une redéfinition des règlements généraux et de la mission. Ainsi, L’Artothèque ajuste sa trajectoire pour mieux répondre aux besoins actuels du milieu artistique et atténuer les conséquences de la pandémie de COVID-19.
Les nouvelles lettres patentes de L’Artothèque consolident son engagement envers la diffusion et l’accessibilité des arts visuels. Tout en soulignant l’importance de l’éducation, de la vulgarisation et de la citoyenneté culturelle.